Depuis début septembre 2017, deux chantiers de lutte contre l’infestation des termites ont démarré à La Rochelle, pilotés par le service écologie urbaine et service nature & paysage de la ville. Ce sont les arbres centenaires des cimetières de la Rossignolette et de Saint-Maurice qui présentent de gros dégâts, consécutifs à l’invasion des termites. C’est la méthode SENTRI TECH, avec la pose de pièges contenant un appât Haute Densité, qui a été retenue et appliquée par deux entreprises - Lorillou et TTBR - reconnues comme spécialistes de la lutte anti-termites en région Charente-Maritime.
La première visite des chantiers a lieu le 24 novembre à 10 h 30 avec l’ensemble des acteurs, aux cimetières de la Rossignolette et Saint-Maurice afin de découvrir les colonies de termites en action dans les pièges.
Ce chantier qui concerne ces deux cimetières de la ville de La Rochelle va durer un an. Grâce à la technique choisie, il présente l’avantage de ne pas dénaturer l’environnement et de ne pas risquer d’importuner le voisinage qui habite aux abords des cimetières… En effet, la méthode SENTRI TECH présente le très grand avantage d’être sans nuisances sonore, visuelle ou encore environnementale. Ces critères de qualité ont été des éléments déterminants dans le choix de la ville de La Rochelle, en plus de l’efficacité prouvée de la méthode par pièges SENTRI TECH pour venir à bout des termites, méthode certifiée CTB P+ par le FCBA.
Des pièges avec appât plutôt que la méthode traditionnelle, trop nocive
Les pièges retenus pour éradiquer les termites contiennent le Recrute HD, l’appât Haute densité de SENTRI TECH. Cet appât, commercialisé depuis janvier 2015, est à ce jour la
plus récente évolution qu’a connue la méthode SENTRI TECH, et qui a depuis très largement prouvé son efficacité. Seules les deux entreprises certifiées par le FCBA - Lorillou et
TTBR - pouvaient appliquer cette méthode curative par pièges. La zone infestée représente une superficie de 24 000 m2, mais comme le foyer peut continuer à se déplacer et à
proliférer vers les extérieurs, il fallait donc agir rapidement et efficacement. L’installation des pièges a été réalisée en une semaine. Au cimetière de la Rossignolette, 300
stations ont été posées et 50 à celui de Saint-Maurice. Il s’agit-là d’un nombre très important de stations, si on le compare avec celui nécessaire pour une maison infestée, de l’ordre de 20
stations en moyenne, ou pour une école (90 stations).
L’après-chantier, le temps de la protection active
Curative, la première étape consiste donc à enrayer l’infestation. Vient ensuite l’étape de protection active, lors de laquelle l’appât reste
présent dans les stations, même une fois les termites éliminés. Cette présence permanente de l’appât est justement là pour éviter tout risque de ré-infestation
par une nouvelle colonie. Si des termites s’approchent à nouveau, ils vont spontanément consommer l’appât et la colonie sera contaminée dès le premier contact, puis détruite. Les
applicateurs autorisés SENTRI TECH des entreprises Lorillou et TTBR vont alors effectuer des contrôles réguliers afin de vérifier si les stations sont, ou non, « réinvesties »
par les termites.
La vie continue sans nuisances
La méthode par pièges SENTRI TECH permet de ne pas transformer ou altérer la zone infestée. Mise au point dans les années 1990 aux Etats-Unis par les chercheurs de Dow
AgroSciences, cette méthode fut, à l’époque, une véritable révolution culturelle et technique dans le secteur du traitement contre les termites. En France, les Ets
Lorillou et l’entreprise TTBR ont fait partie des 8 premières entreprises à avoir expérimenté la méthode avant sa commercialisation. Le dirigeant des Ets
Lorillou, Jean-Luc Guellerin déclare : « À l’époque, peu de personnes y croyaient… 20 ans plus tard, 80 % des chantiers sont traités par les pièges, même si la méthode
traditionnelle subsiste encore pour les chantiers de rénovation non habités. »
Comment évolue l’infestation ?
Depuis 10 ans, le niveau d’infestation par les termites est stable en France. « La Charente-Maritime fait partie des zones les plus infestées, car elle est
envahie par une sous-espèce de termites plus vorace que la normale, entraînant de grosses dégradations », déclare Marc Choisnet de l’entreprise TTBR.
► Carte départementale des infestations (août 2015)
% des communes infestées par département.
On recense, à lʼheure actuelle, 54 départements infestés par les termites en métropole.
Si vous avez un doute sur la moindre plinthe qui s’effrite, comment faire le diagnostic termites ?
La nourriture des termites : la cellulose
Les termites prospectent en permanence pour trouver leur nourriture de prédilection, la cellulose, présente dans le
bois, le papier, le carton. Comme ils vivent sous terre car ils ne supportent pas l’air libre et la lumière, leur action est silencieuse et
invisible. Et parce qu’une colonie est composée de plusieurs milliers d’individus, leur action destructrice peut être très rapide. Pour parvenir à leurs fins,
les termites détériorent la décoration et les biens, des plinthes aux papiers peints. Ils attaquent aussi les matériaux isolants, les canalisations, les liners de piscines, provoquant alors des
fuites d’eau et des pertes d’énergie coûteuses. Des courts-circuits électriques peuvent aussi survenir et provoquer des incendies. Des charpentes sont susceptibles de s’écrouler (c’est rare ou
pas immédiat) après le passage des termites, car leur présence engendre des risques structurels, mettant alors en danger les occupants.
Pour en venir à bout, mieux vaut faire appel à des sociétés certifiées CTB A+ par l’Institut Technologique FCBA. C’est un gage de
professionnalisme, de compétence, de qualité dans la manière de travailler et l’assurance du respect des méthodologies de traitement. De plus, ces entreprises ont l’obligation d’utiliser des
produits certifiés CTB P+, évalués en termes d’efficacité et d’impact maîtrisé sur la santé et l’environnement.
Les entreprises certifiées sont auditées sur les chantiers réalisés, plusieurs fois par an de façon à assurer au marché que le niveau de qualité initialement acquis
est maintenu dans le temps. Parallèlement, tout personnel amené à manipuler des produits biocides a l’obligation de suivre une formation en vue d’obtenir le certificat biocide (obligation
réglementaire). Choisir une entreprise certifiée CTB-A+ apporte la garantie que le personnel intervenant est conforme à ces obligations réglementaires.
En France, le réseau SENTRI TECH…
SENTRI TECH est une méthode anti-termites approuvée et reconnue, depuis 20 ans, comme efficace par une quarantaine d’applicateurs spécialisés dans la
protection des habitations contre les termites. Répartis sur toute la France, plus de 70 agences et 90 techniciens ont permis de débarrasser des termites plus de 20 000
logements, dont des écoles, des lycées et des sites prestigieux (théâtres, châteaux, monuments historiques).
Pour plus d'information : www.les-termites.com
Retrouvez toutes les informations presse et les visuels HD à télécharger sur :
www.amsterdamcommunication.fr/presse/sentri-tech
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